Langtang Region

• Transfert en minibus de l’agence Mandala Treking à l’hôtel jardin Nirvana à Thamel. Nous réglons quelques formalités et selon l’heure d’arrivée, en route pour une première découverte du bazar ou dormir ou simplement nous reposer.
• Dîner au Nirvana Garden Hôtel.

• Swayanbunath, Durbar square, Thamel, accompagné ou non selon souhait.
• Derniers préparatifs, achats, réglages car nous partons demain vers Sundarijal.
• Dîner tibétain au restaurant Utse. Le célèbre Giagok entre en scène

• Si proche de Kastamandap, la montagne s’invite, curieusement bien sûr. La promenade fait presque entièrement partie de la réserve de protection de l’eau et de la faune de Shivapuri. Nous entrons dans le premier des 3 pays.
• Nous progressons le long d’une conduite forcée qui ne semble jamais vouloir interrompre son grouillement de carters métalliques rouillés et de boulons mourants. Mais aucune fuite d’eau à scruter, ni geysers intempestifs à l’horizon ou presque… C’est curieux mais c’est ainsi, au cœur même de la réserve, ce serpent liquide trace sa route vers la vallée. La préservation se conjugue avec des ressources naturelles existantes, vivantes, adaptables aux humains sans bouleverser des équilibres particuliers. Ainsi, à Borlang Bhanjyang à 2420 m, ce n’est déjà qu’un lointain souvenir mais aussi un compagnon de route pour un moment. Rien n’est hors du commun ! Tout est désormais à inventer ! Le long d’une crête, au milieu d’une belle forêt, nos esprits errent, portés par les promesses de jours heureux.
•  Nuit en lodge.

• Nous suivons d’abord une crête en direction de Pati Bhanjyang à 1760 m, à la convergence de trois sentiers. Commence alors une longue descente agrémentée de multiples et charmants paysages de la vie quotidienne des Népalais sur des sentiers peu fréquentés. Nous négocions la traversée de Danda kateri sur le versant sud jusqu’à Thakani puis, nous atterrissons progressivement sur des terrasses cultivées dans des hameaux animés, jusqu’à Talamarang au confluent des khola Melamlchi et Talamarang.
•  Nuit en lodge.

   

• Une courte journée semble se profiler. Mais il faut quand même monter 1000 m vers

  l’origine du Nangri Danda qui s’étend loin, très loin vers le difficile Ganja la, le col qui s’ouvre sur le haut Langtang et la gompa de Kyanjin où nous serons dans 10 jours.Le col de Pokhari 1565 m est facilement accessible. Reste à flâner tranquillement encore un moment et à admirer les somptueux paysages qu’offre ce superbe belvédère.

•  Nuit en lodge.

• Bien sûr il faudra encore grimper, mais la balade d’aujourd’hui est dominée par l’enchantement et un certain éclectisme du paysage, comme si des milieux de vie aussi divers et variés s’étaient réunis pour s’accrocher à cette extrémité de la crête. De petits et jolis hameaux jalonnent la route vers Nag danda juste avant le col de Nigale à 2500 m. Sermathang 2568 m, un village plus grand nous accueille pour le déjeuner. L’environnement sent l’influence bouddhiste et on y trouve de nombreux chortens et murs de pierre gravés de mantras. A Gangyul 2520 m, nous terminons notre ascension du jour. Au loin, les sommets majestueux et hautains du Langtang s’offrent de si beaux cadeaux à notre admiration. Nous finissons par rouler en direction du joli et agréable village de Tarkegyang. C’est donc le parcours par temps peu engageant, mais si l’air nous inspire, nous y monterons, sur la crête du Nangri danda, à l’origine de la route de Ganja. Le monde est si beau vu de ce belvédère.
•  Nuit en lodge.

• récupération et acclimatation. Et puis, une siestoune plus loin, repus et apaisés, nous pouvons nous consacrer à atteindre le pont sur Melamchi khola d’abord à 2150 m puis en 1h30, une formalité, pour se délecter de la symbiose de deux mondes, naturel et humain, harmonieusement associés.
• Nuit en lodge.

• Désolé de vous faire subir ça, mais un chemin escarpé comme ça, à part les Népalais, personne n’y pense… Ne vous inquiétez pas, les multiples lacets et épingles à cheveux jouent sur cette verticalité. Aucun danger n’est à prévoir et donc aucune crainte n’est à craindre. Il fallait le faire et de surcroît dans une somptueuse forêt, mélange d’espèces diverses dont les fameux laligurans, le rhododendron arborescent, l’arbre emblématique du Népal. Au bout du sentier d’un autre temps, voici déjà Tharepati et là, nous atterrissons pour la nuit. Tharepati est sacrément accroché dans le ciel et le village est ancré sur une crête d’où l’on peut regarder beaucoup en bas mais aussi très haut, les sommets là, si élégants et attrayants, comme des sirènes dont le chant est porté inlassablement par le vent d’en haut, ce flux ininterrompu et persistant, tantôt montant, tantôt descendant, presque jamais en paix avec lui-même. C’est comme mon Cers, le vent de mon pays. Est-ce que tu te fais un ami ou bien… Je m’éloigne du sujet, mais pas tant que ça. Les êtres, ailleurs, là où ils vivent, ont les mêmes contraintes, les mêmes besoins d’adaptation. C’est cette langue qui nous rassemble. Mais que tout sera plus agréable après
• Nuit en lodge.

• Ce parcours avec peu de dénivelé offre une certaine résistance au randonneur. C’est un balcon suspendu dans les airs, qui monte et descend inlassablement, une mosaïque de variations paysagères d’une richesse affolante, surtout après Gopte 3600 m, où nous déjeunons. Peut-être aurez-vous le plaisir d’admirer le Danphe, le rendant coloré, autre emblème du Népal. C’est dans ces lieux qu’il m’est apparu la seule fois parmi toutes mes incursions au Népal. J’aimerais que vous puissiez avoir ce privilège. À Phedi, une cascade remplit l’air d’embruns et de tourbillons sonores, un petit cadeau de bienvenue.
• Nuit en lodge.

• C’est clair et net, l’attaque de la passe de Laurebina yak est franche, comme l’attaque de Thorong la, histoire d’effacer une moraine et puis, calmement, pas à pas, en douceur, vous ne faites petit à petit qu’un avec ce monde étrange de minéraux et d’herbes sournoises. . Le col est un pré et on y arrive discrètement, comme par inadvertance. Vous êtes captivé par ce que vous offre l’Himalaya du langtang Lirung, cette très haute montagne perchée, blottie contre le pays meurtri du Tibet. Et vos yeux regardaient fatalement l’eau azur et le ciel de Najinkund à Gosainkund. Asseyons-nous là pour imprégner nos fibres et nos âmes de ce nirvana terrestre.
• Nuit en lodge.

• A chaque passage, on se libère du poids de la peur de ne pas y arriver. Gosainkund n’est pas encore l’endroit où la bière coule à flot, non ! Plus tard, car un zeste de vigilance est souhaitable. A Laurebina 3620 m, l’air se calme enfin. Nous ne descendons que dans des lieux hospitaliers, faits pour les humains et Sing Gompa n’est pas le moindre des havres de l’humanité. C’est toujours le cas, un lodge n’affiche pas de prix mais suggère aux pèlerins de payer ce qui leur est juste.
• Nuit en lodge.

• L’imprudence ne pouvait pas durer à ce stade même si, eh bien, hormis la descente un peu raide par moments, l’exercice reste fréquentable. La particularité de la journée réside dans le fait d’entrer dans la vallée du Langtang. Tristes tropiques si je peux emprunter maladroitement à quelqu’un cette réalisation littéraire, mais il est certain qu’après 2015, le bouleversement qu’a provoqué le tremblement de terre continue de provoquer des secousses. Les habitants de cette vallée sont résilients, par obligation, enfin les rares qui peuvent l’être. J’ai peur de fouler le cimetière de rochers du village de Langtang. Mais ce trek n’est pas un prétexte, une thérapie, c’est juste un passage. Ainsi, Tulo Syaphru s’est niché sur sa crête vertébrale si fine qu’il est presque irréel d’y vivre. Ci-dessous, le Langtang khola gronde avec des eaux furieuses et des écumes si bien que les Bambou d’antan furent emportés à l’occasion d’une colère aqueuse vers la vallée. Sages et sensés, les spectateurs de cette fureur ont sécurisé leur cocon de vie et le nôtre aussi. Au passage des gorges, des ruches à rayons bien accrochées sous les surplombs se moquent de ces errances. Et on apprécie cette désinvolture, cette démonstration d’art et de défi à la physique.
• Nuit en lodge.

• Bientôt la confluence de deux chemins laisse espérer que l’oppression de la fureur liquide nous laissera enfin un répit, un peu de silence et c’est le cas depuis Rimche, puis jusqu’au hameau de Lama hôtel 2520 m. La pente s’apaise et peu à peu, le torrent impétueux se transforme en vague rêveuse et errante dans la prairie. Nous nous asseyons et laissons le corps se détendre.
• Nuit en lodge.

• A Goratabela 3400 m et jusqu’au village de Lantang 3455 m, la vie reprend son cours. Les maisons ont repoussé comme les semis à la sortie de l’hiver, sans se soucier du passé, le regard porté par la vie qui s’invite. On m’a dit que les indigènes remercient les promeneurs d’être venus briser leur trop longue solitude, abandonnés comme ils l’étaient par la terre entière. Et tout autour, la beauté sauvage des montagnes nargue les penchants émotionnels des humains. Imprégnons-nous de cette quintessence affolante pour en extraire un élixir d’espoir pour une vie belle pour nos frères et sœurs de passage.
• Nuit en lodge.

Gompa, fromagerie, petite balade ou Tsergo Ri, le choix des ambiances. Et toutes les festivités se déroulent en journée. Point de di

Nous y sommes, restons-y !

• D’autant que le petit-déjeuner de la maison d’hôtes Shiva est une ode au bon goût. Le matin, visite guidée et atypique et selon votre humeur, errante peut-être, vous vous laisserez emporter au cœur et à la limite circum-humaine de cette ville enchanteresse.
• Nuit en chambre.